S’inspirer de Sainte Jeanne Delanoue pour vivre sa foi

Hello la communauté !

Aujourd’hui, j’ai envie de vous parler d’une femme incroyable : Sainte Jeanne Delanoue. Une figure forte, bien de chez nous, née à Saumur au XVIIᵉ siècle, qui a prouvé qu’on peut complètement changer de cap quand la foi nous bouscule.

Parce qu’avant de devenir sainte, Jeanne était… marchande ! Et pas n’importe laquelle : une commerçante redoutable, qui gérait la boutique familiale avec fermeté, parfois même avec un peu d’avarice, disent certains. L’argent, les affaires, les profits… c’était son quotidien. Et puis un jour, tout bascule : une rencontre. Une humble pèlerine lui parle du Christ d’une façon qui la touche profondément. À partir de là, Jeanne comprend que la richesse qu’elle cherche n’est pas celle qui s’empile dans une caisse, mais celle qui se partage.



Alors elle change tout. Littéralement. Elle vend ses biens, ouvre sa maison aux pauvres, soigne les malades, recueille les orphelins. Elle fonde une congrégation pour prolonger son œuvre : les Servantes des Pauvres, qui existent encore aujourd’hui !

Ce que j’aime chez elle, c’est cette conversion du cœur : passer d’une vie centrée sur soi à une vie tournée vers les autres. Pas par culpabilité, mais par amour. Et c’est tellement d’actualité !

Ici en Vendée, on connaît bien les traditions religieuses, les églises pleines à Noël ou à Pâques. Mais Jeanne nous rappelle que la foi, ce n’est pas qu’une question de rites ou de belles cérémonies. C’est un choix de vie, une manière de vivre l’amour du Christ dans nos gestes de tous les jours :

  • quand on aide une association locale,
  • quand on rend visite à un voisin isolé,
  • quand on passe du temps avec un proche à l’EHPAD,
  • ou qu’on partage un repas avec quelqu’un qui traverse une période difficile.

Et s’engager, ça peut prendre mille formes, comme s'engager politiquement pour peser sur les décisions qui permettent aux plus humbles de vivre dignement : défendre un salaire minimum décent, une sécurité sociale alimentaire, des logements accessibles, un accès réel à une éducation gratuite et de qualité, ou encore une prévention santé pour tous.

Parce que la foi, ce n’est pas seulement prier pour que les choses changent : c’est agir pour qu’elles changent vraiment ici, maintenant, en Vendée, dans les Pays de la Loire, en France ! Ou que vous soyez !

C’est là que la foi devient réelle, active, vivante.

Les traditions, c’est bien. Mais sans la charité vécue, elles sonnent creux. Comme Jeanne Delanoue, soyons des croyants qui bougent, qui aiment, qui s’engagent. L’amour de Dieu, ce n’est pas dans les pierres des cathédrales : c’est dans nos mains, nos sourires et nos actes de chaque jour.

Alors voilà mon petit clin d’œil du jour : laissons notre foi nous transformer, comme elle a transformé Jeanne. Parce que, oui, même une marchande peut devenir sainte !

Avec toute mon amitié et un brin d’inspiration,
Claire-Anne



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