Jésus Christ ne cautionnerait pas la haine du pauvre de notre siècle !
"Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire [...] j'étais malade et vous avez pris soin de moi; j'étais en prison et vous êtes venus me voir.”
Matthieu 25:35-36
Les paroles de Jésus Christ avant celle d'un homme politique
J’entends encore la voix de Jésus dans l’Évangile : « J’avais faim, et vous m’avez donné à manger … j’étais nu, et vous m’avez habillé… » (Mt 25:35‑36). L’inverse est vrai aussi : « Chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits… c’est à moi que vous l’avez fait. » (Mt 25:40). Donc, quand nous construisons des politiques ou des discours qui disent : « les pauvres coûtent cher », ou « ils ne font rien », qu’est‑ce que nous faisons ? Nous renions ce que le Christ nous demande ou… nous ne l’entendons pas. Le pauvre n’est pas un numéro, mais un frère ou une sœur. Dieu habite dans la fragilité.
Quand la haine du pauvre s’invite dans nos lois et nos discours
On entend partout : « les pauvres coûtent cher », « ils profitent du système ». Ces mots ne sont pas anodins : ils trahissent un regard qui fait des plus fragiles des ennemis. Supprimer une prime de Noël, compliquer l’accès aux découverts bancaires, stigmatiser les bénéficiaires des minima sociaux… Ce ne sont pas que des décisions techniques, c’est une politique de mise à l’écart.
Les médias et certains discours publics entretiennent cette haine : le pauvre est transformé en fainéant, en parasite. Pourtant, beaucoup cherchent à vivre dignement, à travailler, à s’en sortir malgré des obstacles que la société ne veut pas voir. Cette stigmatisation ne laisse qu’un sentiment : la honte et la culpabilité pour celles et ceux qui peinent à joindre les deux bouts.
Cette haine et ce mépris n'ont rien à voir avec le message originel de Jésus Christ !
Agir autrement
Face à cette haine, il ne suffit pas de s’indigner : il faut agir. Reconnaître les pauvres comme des sujets à part entière, questionner les discours publics, inscrire la solidarité dans le concret, valoriser les compétences et la dignité de chacun. Et utiliser toutes les voix possibles, même modestes, pour dénoncer la violence symbolique et rappeler que notre humanité se mesure à la manière dont nous traitons les plus faibles.
Parce que c’est dans nos choix, nos paroles et nos actions que se joue le vrai visage de notre société. Et si Dieu nous a donné la vie, c’est pour que chacun puisse y tenir dignement.
Agir contre la haine des pauvres en Vendée !
- Écoute avant tout : parle, observe, comprends. Les pauvres ne sont pas des chiffres.
- Respect et dignité : valorise leurs talents, leurs idées, leur courage.
- Bouge local : maraudes, assos, initiatives de quartier. Chaque geste compte.
- Dénonce les discours : stop aux clichés « assistés », « fainéants ».
- Agis politiquement : écris à tes élus, vote pour la justice sociale.
- Parle du Christ : rappelle que « J’avais faim… vous m’avez donné à manger ».
- Solidarité quotidienne : un sourire, un don, un coup de main, ça change tout.
- Sensibilise : dans les écoles, paroisses, clubs, montre ce que vivent les fragiles.
"Et Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
« Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous."
Évangile selon Luc : chapitre 6


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