Il y a quelques temps, je suis allée me perdre dans la sérénité du Sanctuaire de la Salette, à La Rabatelière (Vendée, Pays de la Loire).
Entre les pierres anciennes et le chant discret des oiseaux, j’ai trouvé un espace calme qui invite à la réflexion et à l’émerveillement. Un lieu ou le temps semble s’arrêter, et où l’on se sent bien, l’espace d’un instant, en harmonie avec quelque chose de plus grand que soi.
Sur le coteau qui domine la Petite Maine, l’ensemble architectural de ce sanctuaire a été érigé à la fin du XIXᵉ siècle —, comme un lieu de pèlerinage dédié à la Vierge‑Marie, mais aussi comme un témoignage fort de la ferveur vendéenne à cette époque.
L’abbé Élie Hillairet, curé de La Rabatelière de 1873 à 1908, en est le bâtisseur principal. Sous sa conduite, se sont succédé : le « Monument à la Salette » terminé en 1887, la tour‑chapelle dite « Triomphe de la Croix » inaugurée en 1889 devant 15 000 pèlerins.
Vendée Bocage
Puis, en 1893, une chapelle au sommet de la colline... inspirée d’un pèlerinage à Jérusalem a été installée pour abriter une croix rapportée de Terre Sainte. Lors de son inaugration, on évoque entre 40 000 et 50 000 pèlerins rassemblés.
Vendée Bocage
Et même le chemin de croix, aménagé à partir de 1902, temoigne d’un enracinement populaire et spirituel très concret dans le paysage.
Claire-Anne

Commentaires
Enregistrer un commentaire