Aujourd'hui 17 novembre, nous fêtons Sainte Elisabeth de Thuringe (ou de Hongrie) !
Je vous avoue, j’ai une véritable admiration pour Sainte Élisabeth de Thuringe (ou de Hongrie). Il y a quelque chose dans sa vie qui me touche profondément, un mélange de foi, d’engagement social et de courage qui résonne avec mes propres valeurs.
Née en 1207 en Hongrie, Élisabeth était destinée à un rôle de princesse, mariée très jeune à Ludwik IV de Thuringe, un mariage arrangé, typique de son époque. Mais ce qui m’émeut le plus, c’est que, malgré son statut et les convenances de la cour, elle n’a jamais détourné les yeux des plus pauvres et des malades. Dès qu’elle le pouvait, elle distribuait sa richesse, ses bijoux, sa nourriture, tout ce qu’elle possédait, aux nécessiteux. Elle a vécu sa foi non pas comme un rituel, mais comme un appel concret à servir les autres.
Sa vie n’a pas été facile. Veuve à seulement 20 ans, elle a affronté la perte, la solitude, mais aussi les critiques et les jalousies à la cour. Pourtant, au lieu de se replier sur elle-même, elle a fondé un hôpital et s’est consacrée entièrement aux pauvres et aux malades. C’est ce mélange de force et de douceur qui m’inspire : Élisabeth n’était pas une héroïne spectaculaire au sens guerrier, mais une femme qui a changé le monde autour d’elle par l’amour concret et la justice sociale.
Pour moi, Sainte Élisabeth est un modèle intemporel. Elle nous rappelle que la foi ne se limite pas aux prières ou aux cérémonies, mais se vit dans un engagement quotidien envers ceux qui souffrent et ceux que la société oublie : sans emploi, malades, personnes âgées, veufs et veuves, orphelins, apatrides, handicapés…À une époque où tant de débats politiques tournent autour des plus fragiles, son exemple reste incroyablement actuel. Il nous interpelle face à la montée d’une mentalité individualiste et d’une haine à l’égard des pauvres, nous invitant à choisir la solidarité plutôt que l’indifférence et l'égoïsme.
Si vous ne la connaissez pas encore, je vous encourage vraiment à découvrir son histoire. C’est une figure qui, malgré les siècles, continue de montrer que la charité et la justice peuvent marcher main dans la main. Et pour moi, en tant que catholique et citoyenne vendéenne, elle reste un phare lumineux à suivre.
Elle est la patronne du tiers ordre régulier de Saint-François et de l’ordre franciscain séculier.
À très vite, et que votre foi se mette en marche ! 💞
Claire-Anne


Commentaires
Enregistrer un commentaire